Passer un été en sécurité

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Six conseils pour passer un été en sécurité


1. Soleil, soleil…

En août et toujours pas bronzé ? Au dire de tous, c’est une bonne chose. Personne ne peut ignorer le soleil, mais en abuser peut mener au cancer de la peau.

Un écran solaire est de mise et, quand vient le temps de choisir le FPS, ne lésinez pas : plus il est élevé, mieux c’est! Le facteur de protection solaire (FPS) indique le niveau de protection qu’offre l’écran solaire avant que survienne une brûlure. Un FPS de 15 permet de supporter 15 fois plus de rayonnement solaire qu’il n’en faut pour brûler, un niveau de protection qui devrait normalement suffire. Cependant, la quantité d’écran solaire utilisée durant les tests est très largement supérieure à celle que l’on s’applique en général.


« Personne ne met d’écran solaire de la manière qu’il faudrait, comme dans les tests », dit le dermatologue Daniel Sauder. C’est pourquoi il recommande un FPS de 30 ou plus et une application toutes les deux heures, tout dépendant de l’intensité de votre activité physique, de la chaleur et de l’humidité ambiante.


En plus d’appliquer l’écran solaire correctement, il est tout aussi important de porter des lunettes de soleil et des vêtements protecteurs.


2. Sacrés moustiques!

Tout le monde a entendu parler des dangers du virus du Nil occidental. Mais, à mesure que l’été approche, les gens ont tendance à relâcher leur garde et à oublier ou à négliger d’appliquer du DEET et de porter des vêtements protecteurs. C’est un comportement très dangereux car l’activité du virus culmine en août et en septembre. Veillez à garder à portée de main de quoi vous protéger et lisez ceci : Le DEET est sécuritaire lorsqu’il est utilisé conformément aux instructions


3. Piqûres et allergies

Les abeilles posent toujours un problème en été, particulièrement chez les personnes souffrant d’allergies graves. Si une piqûre d’insecte entraîne des difficultés respiratoires ou une enflure de la langue ou de la bouche, consultez immédiatement un médecin. Si une personne a déjà fait une réaction allergique, elle devrait transporter un EpiPen, un auto-injecteur d’adrénaline qui aide à contenir les réactions allergiques subséquentes en facilitant la respiration et en stimulant le rythme cardiaque. En cas de nouvelles piqûres après l’injection, la personne devrait consulter un médecin. La seconde réaction allergique peut être encore plus grave que la première. Quelle que soit la piqûre, il faudrait retirer le dard, laver la zone à l’eau savonneuse et appliquer de la glace pour réduire l’enflure.

4. Les plantes piquent aussi!

Une visiteuse du site SantéOntario nous rappelle les dangers que présentent les plantes vénéneuses, y compris celles dont vous ne vous méfiez pas.


« Cette fin de semaine, j’ai touché du panais sauvage, dit-elle. À ce moment-là, je ne connaissais pas la plante. J’ai depuis appris qu’elle était vénéneuse et qu’elle provoquait de graves réactions cutanées. Mes bras et mes jambes étaient couverts de cloques qui créaient une gêne considérable. »


La vergerette et le sumac lustré sont deux autres plantes qui peuvent être incommodantes, sans oublier les biens connus chêne et sumac vénéneux (herbe à puces).


Si votre peau entre en contact avec ces plantes, une éruption cutanée très grave pourrait se développer, suivie de rougeur et d’enflure et, possiblement, de la formation de cloques et de démangeaisons intenses. L’éruption cutanée peut affecter n’importe quelle partie du corps, particulièrement les zones où la peau est la plus fine, comme sur le visage. Elle ne se propage pas mais peut souvent prendre jusqu’à 10 jours, voire plus, pour disparaître.


Un nettoyage à l’eau savonneuse dans les six heures suivant l’entrée en contact peut habituellement neutraliser le poison; toutefois, la meilleure prévention consiste à porter des vêtements protecteurs.


5. Encore et toujours de l’eau

Il est particulièrement important de rester hydraté pendant les mois d’été.


« Le problème est qu’on ne se rend parfois pas compte de la quantité d’eau que l’on perd à la chaleur », dit le Dr Arjun Chanmugam. Les journées sont chaudes et humides, et la transpiration déshydrate le corps bien plus rapidement qu’on le pense.


La déshydratation peut provoquer une sensation de faiblesse, d’étourdissement, de fatigue et d’épuisement. Tandis qu’une légère déshydratation est facilement récupérable, un cas grave peut causer des lésions au cerveau, au cœur et aux reins.


Dans bien des cas, les huit verres d’eau quotidiens recommandés peuvent ne pas suffire. Une étude récente remet en question l’origine de cette affirmation et indique que l’apport en eau adéquat varie selon les personnes. Il faut donc prendre en considération les besoins propres à l’individu, en plus de la température, de l’environnement et du niveau d’activité.


« Une chose est sûre, si vous pensez ne pas boire suffisamment, buvez plus, dit le Dr Chanmugam. L’eau ne fait jamais de tort. »


Il est important aussi de ne pas oublier que les jeunes enfants et les personnes âgées sont plus exposés à la déshydratation. Leur apport en eau devrait être surveillé plus rigoureusement.


6. Prudence avec les tondeuses

Bien que les accidents causés par une tondeuse à gazon soient plutôt rares, ils nécessitent souvent une visite aux services d’urgence. La meilleure prévention contre ce type de blessures consiste à être prudent et attentif lorsque l’on manipule ces machines. On devrait porter des protecteurs pour les yeux et les oreilles, en plus de chaussures à bout fermé et des pantalons longs pour éviter la perforation de la peau par des projectiles. Les jeunes enfants ne devraient jamais se servir d’une tondeuse à gazon et devraient se tenir à l’écart quand une machine de ce type est en marche.

Extrait du site Santé Ontario...

Protection 30, voilà ce que j'ai utilisé durant tout l'été, je suis un peu moins bronzée malgré toutes ces belles journées d'été, par contre aucun coup de soleil et une peau beaucoup moins sèche.

Bye!

CLara