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 Le blues du vacancier

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kat40
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MessageSujet: Le blues du vacancier   Le blues du vacancier Icon_minitime08/08/05, 03:06 pm

Je viens de lire cet article dans la Presse:

Citation :


Le blues du vacancier

Mario Girard

La Presse

« Ils s'étonnent car déjà c'est l'automne, les larmes aux yeux, ils disent adieu avec l'espoir d'un retour », chantait Gilles Rousseau, des Hou-Lops dans Blue Jeans sur la plage, en 1965. Ce sommet de la poésie québécoise n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de l'état d'âme du vacancier rendu au fil d'arrivée. Chaque année, c'est la même chose: le blues frappe les aoûtiens.


Un dimanche après-midi du mois d'août, sur les autoroutes de la province, des voitures avancent tranquillement. En jouant au voyeur, on peut apercevoir des couples et des familles affichant une triste mine. La raison: ils encaissent le dur coup de la fin des vacances. Après trois semaines de liberté et d'allégresse, ils doivent renouer avec le train-train quotidien. C'est le blues des vacanciers.

«Les vacances représentent un grand rituel du confort psychologique, dit l'anthropologue Serge Bouchard. Il y a du sacré autour de cela. Il y a surtout l'euphorie liée au véritable sens de la vie. Et, après tout moment euphorique, il y a de la mélancolie. »

De son côté, la psychologue et spécialiste de la gestion du stress Marie Claude Lamarche parle d'un coup de blues. « Ce sentiment est normal, dit-elle. Si, par contre, le retour suscite une véritable déprime, là, on doit s'inquiéter. »




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Il faut être attentif aux sentiments qui nous animent à notre retour de vacances. Ceux-ci peuvent nous donner l'occasion de réfléchir à de nouvelles réalités. Et de grandes décisions peuvent en découler. « J'ai vu des gens changer d'emploi ou emménager dans une autre ville à la suite de leurs vacances », affirme la psychologue Nicole Hébert.

Une invention pour les modernes

Le concept des vacances fait partie de l'héritage du mouvement syndical du milieu du 20e siècle. « On a voulu mettre fin aux abus de l'ancien temps, qui faisaient des travailleurs une vulgaire marchandise, explique Serge Bouchard. Les gens travaillaient 14 heures par jour et six jours par semaine. Après 150 ans, on en a eu assez. »

Le mot « vacance » est récent (1907, selon le Petit Robert) et relatif. « Pour un cultivateur, ça ne veut pas dire grand-chose, dit Serge Bouchard. Ce dernier travaille très fort au printemps, à l'été et à l'automne. Rendu à l'hiver, il s'encabane et se repose. »

Pour ce chercheur et animateur de radio, les vacances sont une invention des sociétés modernes. « Dans les sociétés traditionnelles, en Afrique par exemple, la vie, c'est la vie. On dit de ces peuples que ce sont des gens qui ne font rien. En fait, ils étalent leur temps libre durant toute l'année. Pour eux, ça fait partie de la vie. »

La façon dont un peuple envisage le concept des vacances est révélatrice. « Une société qui parle tant des vacances est à mon avis une société qui a du mal avec le monde du travail, pense Serge Bouchard. Les Québécois devront réfléchir très fort à cet aspect au cours des prochaines années. D'une part, on va assister à une pénurie de main-d'oeuvre et, de l'autre, on va vouloir accroître l'importance du temps libre dans nos vies. »

Des vacances pas trop longues

Auteure d'une étude sur les manières d'envisager les vacances, Marie Claude Lamarche a établi que les Canadiens et les Allemands font partie des peuples les plus stratégiques dans ce domaine. « La période de vacances ne devrait pas excéder deux ou trois semaines. Plus on part longtemps, plus le retour est difficile. »

En revanche, Marie Claude Lamarche croit qu'on doit multiplier les petits congés grâce aux jours fériés. « Ces instants sont faits pour relâcher. Les vacances annuelles, elles, existent pour recharger les batteries. »

Les vacances ont bon dos. Il faut faire attention de ne pas trop leur accorder d'importance. « Les vacances, ça peut être dangereux pour la santé, croit Serge Bouchard. Il y a une pression énorme à vouloir réussir ses vacances. Et si le ciel n'est pas assez bleu, c'est le drame. »

Désirant profiter au maximum de la période des vacances, certains estivants reviennent quelques heures avant le retour au travail. Marie Claude Lamarche pense que ce n'est pas une bonne idée. « Rentrer le dimanche soir à 23h pour être au bureau le lendemain matin, ça peut être difficile. Autant il faut préparer ses vacances, autant il faut planifier son retour. »

Selon le psychologue Mario Sirois, il faut s'accorder le droit de ne pas être trop performant à notre retour au bureau. « Il faut y aller mollo. Les vacances sont l'occasion de se ressourcer. Si on a fait le plein d'énergie, tout devrait bien se dérouler. »

Étrangement, les vacances peuvent être une source d'ennui pour quelques personnes. Selon des statistiques, 76 % des Canadiens laissent tomber jusqu'à deux semaines des vacances auxquelles ils ont droit. Pour ces gens, le fait de ne pas prendre de vacances ou le retour au boulot ne pose donc aucun problème. « Certaines personnes ont du mal à admettre qu'elles ont besoin de liberté, dit Nicole Hébert. Les vacances sont alors inutiles et le travail devient alors une forme de protection. »

LES VACANCES EN CHIFFRES

756 milliards Les recettes touristiques mondiales réalisées l'an dernier.

2467 $ La somme dépensée en moyenne par les Canadiens pour des vacances de 10 jours.

86 % Le pourcentage des Québécois voyageant à bord de leur voiture.

13 % Le pourcentage des Canadiens se disant préoccupés par leur travail durant leurs vacances.

20 millions Le budget pour assurer la promotion touristique du Québec .

4,3 milliards Les recettes touristiques générées au Québec en 2004

Moi qui revient de vacance.....
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